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21 mai 2011

Les copains d'abord : François Vignes

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      Le livre dont il s’agit, il vous faudra faire un effort pour le trouver, fouiller les bouquinistes, les vrais et ceux de la toile. C’est un tout petit livre paru aux éditions Tables Rase au siècle dernier, dont l’auteur n’est autre que mon ami et complice : François Vignes. Comme il n’en parlerait jamais de lui-même - il est trop modeste pour ça - je vais en dire quelques mots.

    Ce livre à pour titre, La Jeune fille au cheveu blanc, c’est un conte pour enfants, un Pinocchio moderne, vous vous souvenez le livre de Collodi ou le film de Comencini quand Pinocchio part avec son ami Lumignon au pays des jouets, ici Floréal et Floréale qui sont frère et sœur, partent pour le pays de la consommation où l’on peut tout acheter grâce à sa carte de crédit, jusqu’au moment où l’on vous présente la facture, et l’on s’en doute, la facture est salée.

     Le livre n’a pas vieilli d’un iota, on le croirait écrit en 2011, c’est un bien triste constat. Fouillez, fouillez bien, vous ne le regretterez pas : la prochaine fois que votre joyeux bambin vous demandera d’acheter le premier joujou venu, vous pourrez lui rétorquer :

"Souviens-toi de la Jeune fille au cheveu blanc !" 

     Et comme les meilleurs contes pour enfants sont de grandes histoires pour les adultes, il se peut que mis au supplice devant le dernier écran plat 3 D et j’en passe que vous vous apprêtez à acheter avec votre carte de crédit, la petite musique de François Vignes vous revienne en mémoire.

     Ce livre nous rend moins stupide et ce n’est pas la moindre de ses qualités.

 

Thierry Guilabert

 

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Commentaires
F
Moi aussi, j'ai lue La Jeune fille au cheveu blanc quand j'avais...12 ans. J'ai même rencontré François Vignes qui avait été invité par ma maîtresse d'école. Il nous avait fait beaucoup rire en nous racontant des histoires de Laurel et Hardi. Je suis resté longtemps en correspondance avec lui et dix ans plus tard, à mon initiative, on s'est revu. François Vignes ne m'a pas reconnu tout de suite : j'avais 22 ans et j'avais beaucoup changé...pas lui, il était toujours aussi beau et amusant. Il était resté le même que dans mes souvenirs. C'est grâce à lui que je ne vote pas bling-bling. J'aimerais bien avoir de ses nouvelles. <br /> Anne
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